3 faux pas à éviter sur Linkedin
Publié le 27 octobre 2015
Avec environ 380 millions de membres actifs, Linkedin est sans contredit le plus grand réseau social dédié aux professionnels. Nous pouvons en tirer de bien bonnes choses, que l’on pense à la recherche d’un emploi, au recrutement ou au développement des affaires. Cependant, il est aussi très facile d’y commettre des faux pas.
Dans cet article, je me pencherai sur trois bévues très répandues. Je peux en parler avec autorité puisque j’ai moi-même commis chacune de ces gaffes. Ainsi, je vous invite à prendre comme moi le thème de ce billet avec une touche d’autodérision et d’y voir une opportunité de vous améliorer.
Les citations
Les utilisateurs de Linkedin adorent les citations. Si une maxime est accompagnée de la photo d’un chaton qui se repose à l’ombre d’un cerisier en fleur, c’est encore mieux.
La diffusion de ce type de contenu n’est pas mauvaise en tant que tel, mais on doit se poser certaines questions avant de cliquer sur « J’aime » ou « Partager ».
Prenons l’exemple suivant : « Allez jusqu’au bout de vos rêves et n’abandonnez jamais! ».
Confieriez-vous ces mots d’encouragement à un filou qui s’apprête à commettre le vol du siècle ou à un despote tyrannique? J’espère bien que non! Comme vous pouvez aisément le constater, ces phrases peuvent cacher de bien mauvais conseils sous des airs bon enfant.
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De plus, il n’est pas rare que ces aphorismes soient associés à des gens qui ne les ont jamais prononcés. Si Albert Einstein tournait dans sa tombe à chaque fois qu’on lui attribuait une phrase qu’il n’a jamais dite, nous pourrions en faire une turbine. Dans le doute, s’abstenir!
Une fois que nous avons établi que nous sommes réellement d’accord avec le message d’une citation et qu’elle est liée au bon auteur, je recommande de poser une ultime question : est-ce vraiment pertinent?
Si à peu près tout le monde est d’accord avec une maxime, elle est probablement trop banale pour être diffusé.
En toute franchise, les citations qui m’ont le plus inspiré sur Linkedin sont celles qui ont été écrites par des membres du réseau. Vous avez une réflexion originale sur un sujet qui touche votre auditoire? Partagez-la!
La mauvaise pub
Pour attirer l’attention de leurs abonnés sur Linkedin, beaucoup d’entreprises ont maintenant l’habitude de créer et de diffuser des images. Si plusieurs d’entre-elles se démarquent par l’originalité et la force de leur contenu visuel, d’autres se distinguent plutôt par la piètre qualité de leurs publications.
Qu’est-ce qui constitue une mauvaise accroche? Concrètement, une foule de facteurs peuvent être pris en compte, dont le choix d’une police de caractères douteuse, un texte trop long, un manque d’harmonie entre les éléments ou l’emploi d’images peu jolies.
Quand vous produisez du contenu moche, vous ne faites pas que froisser la sensibilité esthétique des artistes. Vous donnez l’impression à votre auditoire que vous négligez votre image.
Pour éviter de commettre cette bourde, il n’y a pas de secret : vous devez prendre vos efforts de communication au sérieux en y consacrant le temps et les ressources nécessaires. Vos économies de bout de chandelle en création sont des opportunités pour vos concurrents!
Le rugissement du LION
Si vous êtes moindrement actif sur Linkedin, vous avez probablement déjà croisé un LION. Ce terme, un acronyme de Linkedin Open Networker, désigne un concept assez intéressant en soi.
Depuis maintenant près de 10 ans, des gens reprochent à Linkedin de ne pas offrir assez de flexibilité, notamment au niveau du réseautage et de l’adhésion à des groupes. Pour contrer les limites du système, ces utilisateurs indiquent qu’ils sont des Open Networkers et qu’ils acceptent volontiers toutes demandes de connexion. Jusqu’ici, tout va bien, mais comme tant d’autres bonnes idées, celle-ci n’a pas manqué de déraper.
Certains LIONs ont décidé d’aller beaucoup plus loin qu’une simple mention sur leur profil. À coup de publications criardes et d’accroches mettant en vedette des lions rugissants, ils invitent activement tout le monde à se joindre à leur réseau, visiblement sans autre motif que celui d’augmenter leur nombre de connexions.
Cette dévotion singulière ne manque pas de soulever des questions. Qu’est-ce que peut valoir le réseau de cette personne si elle accepte tout le monde? Est-ce qu’elle tisse réellement des liens avec ses connexions? Où est le bouton pour masquer ses publications?
Cette recherche agressive de nouveaux contacts est, selon toute vraisemblance, contre-productive. On peut contribuer à rendre l’expérience de Linkedin beaucoup plus agréable en bâtissant naturellement un réseau solide et vivant!
