4 conseils pour réussir sa période de probation
Publié le 4 février 2016Obtenir un travail à la hauteur de ses aspirations : voilà l’objectif que le chercheur d’emploi recherche lorsqu’il effectue ses démarches. Au moment où le téléphone sonne et que l’employeur vous apprend que vous êtes sélectionné, le sentiment d’accomplissement se fait ressentir. Relâchement, bonheur, fébrilité sont quelques-uns des états dans lesquels se retrouve le candidat. Cependant, le travail n’est pas tout à fait terminé. L’obtention d’un emploi, c’est bien beau, mais réussir à le conserver, c’est un autre défi. En début d’emploi, le candidat devra prouver à ses nouveaux patrons qu’il est apte à effectuer les diverses tâches de son travail tout en offrant un rendement suffisant aux yeux des employeurs. Ici, c’est de la période de probation dont il est question. D’une durée variée, ce moment est significatif pour l’avenir du candidat au sein de l’entreprise. Pour parvenir à passer cette étape avec succès et entreprendre ce nouveau travail du bon pied, il existe quelques stratégies que nous suggérons à nos clients pour favoriser leur intégration et atteindre les objectifs attendus par l’employeur.
1. Déterminer clairement les tâches du poste
Les premiers moments d’un nouvel emploi sont déterminants pour le nouvel employé. Pendant sa probation, il doit démontrer l’étendue de ses compétences et convaincre l’employeur qu’il a fait le bon choix en le sélectionnant. Il devra prioritairement connaître en détail les responsabilités qui définissent son nouveau poste. Pour y parvenir, la capacité à établir une bonne communication avec les membres de la direction ainsi que les autres employés s’avère une excellente stratégie. Par exemple, il est fortement suggéré à tout nouvel employé de ne pas hésiter à poser des questions concernant le travail. Même si le candidat a su démontrer de l’expérience dans des postes similaires, ce dernier doit demeurer conscient que les environnements sont différents et que les méthodes de travail ne sont pas nécessairement identiques. C’est tout à fait normal de se questionner et cela peut prouver à l’employeur que son nouvel employé veut travailler efficacement au sein de son entreprise. Assurément, cette situation lui demandera de faire preuve d’adaptation à l’intérieur de ses fonctions.
2 . Faire face aux aspects plaisants et déplaisants de l’emploi
La probation d’un nouvel emploi est une période déterminante pour apprivoiser le nouvel environnement de travail. De jour en jour, l’employé est amené à découvrir tous les détails qui caractériseront son travail. En posant des questions et en observant son entourage professionnel, il sera à même de constater l’application des politiques et des méthodes de travail préconisées par son employeur. En ce sens, il se peut que le candidat soit réconforté par l’utilisation de certaines méthodes puisque ces dernières concordent bien avec ses habitudes de travail. D’un autre côté, il peut découvrir certains aspects qui sont un peu plus déplaisants. Dans cette situation, il est important de conserver son sang froid et d’y faire face avec professionnalisme. Comme nouvel employé, il ne faut surtout pas donner l’impression de tout critiquer et tout vouloir changer des procédures qui sont peut-être en place depuis plusieurs années. Il vaudra mieux favoriser l’intégration et tenter de faire sa place le plus tôt possible au sein de son nouvel environnement.
3. Faire face aux critiques et s’en servir pour améliorer le travail
La capacité d’apprentissage est une aptitude essentielle lors d’un nouvel emploi. En étant embauché, le candidat devra démontrer la qualité de son travail ainsi qu’un rendement satisfaisant à ses nouveaux patrons. Cependant, comme le candidat occupe les fonctions d’un nouvel emploi dans un environnement tout neuf, l’employeur devra s’attendre à ce que son candidat démontre une progression constante au fil du temps. Ce cheminement peut être ponctué d’erreurs ou de quelques embûches ouvrant ainsi la porte aux collègues et au supérieur immédiat d’offrir des conseils ou des critiques constructives. En agissant ainsi, ces derniers démontrent de l’intérêt face à la réussite de leur nouveau collègue de travail. D’un autre côté, le candidat sélectionné doit démontrer une forme d’ouverture face à ses commentaires. Il doit comprendre que les critiques ne sont pas là pour lui mettre des bâtons dans les roues, mais bien pour faciliter son adaptation à son travail.
4. Faire bonne impression
L’obtention d’un nouvel emploi demande de l’énergie puisqu’il n’est pas juste question de s’adapter à ses nouvelles tâches. Dès les premières journées, l’employé faisant sa rentrée au sein de l’entreprise devra s’assurer de bien paraître aux yeux des gestionnaires, mais aussi à ceux des employés. Une première impression s’effectue généralement très rapidement dans l’esprit des gens. Ces personnes peuvent se mettre à vous juger dès le premier regard. Ainsi, il est fortement suggéré de faire une bonne impression le plus tôt possible. En ce sens, il existe plusieurs possibilités telles que se joindre au groupe lors du dîner ou des pauses, fréquenter l’ensemble des employés au lieu de quelques-uns, être ponctuel au travail, poser des questions, respecter le code vestimentaire de l’entreprise, participer aux activités de l’entreprise, etc. Ce sont de petits détails qui peuvent faire une grande différence à la fin de la probation. Rappelez-vous d’une chose : vous avez quelques instants pour faire une bonne impression et plusieurs semaines pour faire vos preuves.
Évidemment, ces stratégies nommées ci-dessus ne réinventent pas la roue. Ce sont des comportements que la majorité des gens connaissent et ces derniers ont su prouver avec le temps qu’ils pouvaient favoriser l’intégration et la réussite d’un nouvel emploi. Cependant, il est toujours pertinent de s’en souvenir, car dans le feu de l’action, lorsque ces moments surviennent, l’employé faisant ses débuts dans l’entreprise peut avoir l’impression que tout va très vite. Ainsi, mieux vaut prévenir que guérir!
par Guillaume Vincent, Conseiller en emploi