Nouvel emploi : pourquoi la rétroaction rapide est-elle nécessaire?
Publié le 1 mai 2023Vous débutez un nouveau travail dans une nouvelle entreprise? Vous voulez bien sûr vous assurer de réussir votre intégration. Pour y parvenir, vous avez besoin de clarté sur vos attentes et priorités, une bonne connaissance sur les produits et services ainsi qu’un bon réseau de contacts internes pour livrer ce qui est attendu de vous, et ainsi parvenir à prendre votre place en sentant que vous faites partie de l’équipe. Mais, en plus de tout cela, vous avez besoin de rétroaction.
La rétroaction peut être difficile à aborder; ce n’est pas un sujet sexy. Certaines personnes n’aiment pas en demander, en donner ou en recevoir. C’est pourquoi il est important d’en parler. Plus vous recevrez rapidement et régulièrement de la rétroaction, plus il vous sera facile de vous ajuster et de viser juste.
Dans cet article, j’adresserai principalement le fait d’en demander.
Il est important de savoir où vous en êtes à la fin du premier mois. Bien que votre gestionnaire devrait normalement vous offrir une première rétroaction, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Vous devriez donc prendre l’initiative d’en demander. Ce n’est pas une quête de compliments, mais plutôt une occasion de vous aligner avec le contexte. Vous voulez savoir ce que votre gestionnaire (votre client) pense de votre service durant le premier mois de votre relation. Demander de la rétroaction ne devrait pas être malaisant ni démontrer un manque de confiance en soi.
Voici quelques questions que vous pouvez poser à la fin du premier mois :
· Comment mon arrivée a-t-elle été perçue jusqu’à maintenant?
· Voici ce que j’ai accompli durant le premier mois, sommes-nous aligné.e.s?
· Voici ce que je m’apprête à faire au 2e mois, ai-je les bonnes priorités?
· Comment trouvez-vous nos communications? (La fréquence, la façon)
· Avez-vous un conseil à me donner pour le 2e mois? La période d’intégration est remplie de pièges et d’opportunités. Le plan personnel d’intégration 90 jours vous y tiendra à l’abri.
Les pièges
L’absence de rétroaction est un piège important durant l’intégration. Certains gestionnaires l’offrent systématiquement, tandis que d’autres ne le font pas. Certains l’offriront uniquement à la fin de la période de probation. Ce n’est pas suffisant.
Dans ce cas, vous devez aller la chercher car en voici les pièges :
· Prendre de mauvaises décisions en lien avec les priorités
· Faire des faux-pas avec des parties prenantes qui pourraient avoir un impact sur votre succès
· Être trop confiant.e ou pas assez
· Exclure de précieuses sources d’informations
· Diriger votre équipe dans la mauvaise direction
· Présumer que vous êtes dans la bonne direction
Quels sont les freins autour de la rétroaction?
· C’est une conversation qui peut être malaisante pour les deux parties
· Manque de courage d’en demander et d’en donner
· Les gens sont trop gentils et ne veulent pas blesser ou déplaire
· Certains peuvent penser qu’un besoin de rétroaction équivaut à un manque de confiance en soi
· Le manque de temps et le bon moment pour planifier une rencontre
Sans rétroaction, vous naviguerez à l’aveugle.
Les opportunités
La demande de rétroaction est une opportunité de démontrer votre courage, votre intérêt à l’opinion de votre entourage et votre posture d’écoute. Cela vous permettra d’avoir l’heure juste, de prendre les bonnes décisions, d’obtenir l’appui nécessaire pour mettre en place vos initiatives et de démontrer votre volonté à valider et à vous ajuster. Ce n’est pas toujours facile de recevoir de la rétroaction mais il faut l’accepter avec résilience car c’est un cadeau. Prenez le temps de digérer la rétroaction et voyez ce que vous en ferez par la suite.
Quel est le bon moment pour aller chercher de la rétroaction? À la fin de chaque mois durant les trois premiers mois et ensuite, aux trois mois durant la première année. Le plan personnel d’intégration 90 jours vous indiquera quand, à qui et comment le demander en vous suggérant une stratégie de communication.
Vous avez une rétroaction à m’offrir? Allez-y, je vous écoute!