Portrait d’employée – Aurélie Chevanelle-Couture, productrice de contenu

Qui rédige les infolettres de nos clients et les articles sur leurs sites Web? Qui travaille avec les designers et les stratèges pour bâtir la structure d'une page ou le plan d'un balado? L'équipe de production de contenu! Aurélie Chevanelle-Couture, qui en fait partie depuis 2020, nous parle de son travail.

En quelques mots, comment décrirais-tu ton poste et ton quotidien?

La production de contenu, c'est une des pierres angulaires de la conception numérique - et, de ce fait, un poste vraiment polyvalent.

Bien sûr, l'écriture occupe une bonne partie de mes journées. Mon emploi du temps se partage entre des tâches récurrentes (par exemple, la rédaction d'infolettres hebdomadaires) et des mandats ponctuels pour différents clients : création ou mise à jour de pages, production d'articles, développement d'accroches pour des bannières, etc.

Mais je ratisse plus large! Je peux monter des calendriers éditoriaux, participer à la production de guides rédactionnels ou de guides de marques, traduire ou faire traduire certains textes, contribuer à l'élaboration de stratégies de contenu ou à la conception de maquettes UX et UI, etc.

Selon toi, quels sont les savoir-faire et les savoir-être qu’une personne doit démontrer pour occuper un poste comme le tien?

Dans la catégorie des savoir-faire :

• Une excellente maîtrise de la langue française, doublée d'une bonne connaissance des outils de référence (y compris les programmes d'intelligence artificielle) et des principes de la rédaction inclusive.
• Le souci du détail. Chaque phrase, chaque mot, chaque virgule doit être au bon endroit, et bien employé.
• La capacité d'adopter rapidement le ton et le vocabulaire d'une marque, que ce soit dans de longs textes ou de courtes accroches.
• La facilité à communiquer oralement et à construire un discours logique - essentielle pour les présentations aux clients et la justification de certains choix éditoriaux!

(Je ne sais pas trop où classer la créativité... est-ce un savoir-faire? Dans tous les cas, elle est importante!)

Dans la catégorie des savoir-être :

• Une bonne capacité d'écoute. La production de contenu demande de collaborer avec plusieurs intervenant(e)s, à l'interne comme chez les clients. Chacun(e) a des besoins et des connaissances dont il faut tenir compte pour produire un contenu de qualité.
• De l'humilité. Les retours des clients et des pairs font partie intégrante du travail de contenu. Qu'ils soient positifs ou constructifs, il faut savoir les accueillir avec diplomatie, et retourner à la table à dessin au besoin.
• De la patience et de la persévérance. Il se peut qu'on ait à produire plusieurs versions du même texte, ou à proposer plusieurs accroches pour la même bannière avant de parvenir à un résultat qui satisfait tout le monde.

Qu’as-tu appris au cours de tes années chez Tink?

Qu'est-ce que je n'ai PAS appris au cours de mes années chez Tink? Je suis arrivée à l'agence quelques années après une réorientation de carrière (j'ai fait des études en littérature et j'ai enseigné au cégep dans une autre vie). J'avais des bases en production et en gestion de contenu, mais je fonctionnais beaucoup à l'instinct. Chez Tink, j'ai reçu les outils pour développer plus systématiquement chacun des aspects de ma pratique, pour mieux comprendre ce qui rendait un contenu numérique efficace - bref, pour savoir ce que je fais!

Qu’est-ce que tu aimes de Tink, et qui fait que tu y restes?

La dynamique d'équipe, sans contredit. Je travaille avec des personnes compétentes et authentiquement bienveillantes, et j'ai une gestionnaire qui se soucie de chacune d'entre elles à 1000 %. C'est un environnement où je me vois bien bâtir une carrière, et où j'aspire à me sentir challengée au quotidien encore longtemps.

Quel est ton plus bel accomplissement professionnel?

Avoir gagné la confiance de mes collègues, qui, pour la plupart, travaillent dans leurs domaines respectifs depuis vraiment plus longtemps que moi. J'ai eu du mal à me débarrasser du syndrome de l'imposteur, vu mon absence de formation en communications, en marketing, en rédaction professionnelle ou en Web. Constater qu'on me considère comme une coéquipière fiable, c'est rassurant!

Comment décrirais-tu l’ambiance de travail chez Tink?

Tout le monde est à son affaire, et tout le monde est gentil. Je suis arrivée chez Tink à la fin de 2020, en mode télétravail, et c'est un des milieux professionnels où j'ai eu le plus de facilité à m'intégrer. Si j'ai une question ou que je rencontre un écueil, je sais que quelqu'un est à un message Teams de distance. Et c'est toujours agréable de voir mes collègues en chair et en os pour un verre!

Pour toi, travailler chez Tink c’est avoir la chance…?

D'apprendre tous les jours : apprendre de collègues ferrés dans leur domaine, en apprendre plus sur le domaine d'activité des clients... et sur moi! Quelles sont mes forces? Sur quoi devrais-je travailler pour améliorer ma pratique? Tink est un milieu peuplé de gens ultra-efficaces, qui me donnent envie d'être « sur la coche » en tout temps.

Quels conseils donnerais-tu aux futur(e)s employé(e)s de ton domaine?

J'en donnerais cinq :

1. Gardez votre curiosité. C'est essentiel pour bien fouiller un sujet - et ne pas devenir blasé(e)!
2. Trouvez toujours la question supplémentaire à (vous) poser sur vos clients et leur manière de s'exprimer. Qu'il compte 50 ou 500 mots, votre texte témoignera de cette réflexion.
3. Si l'inspiration ne vient pas, ne la forcez pas. Faites autre chose. On ne sait jamais d'où peut surgir une idée.
4. Devenez incollables en intelligence artificielle. Connaître les possibilités et les limites de ses outils, c'est important!
5. Ne doutez jamais de votre pertinence en tant qu'humain(e)s qui écrivent.