La nouvelle usine de rabotage de Résolu augmente la production locale

Inaugurée le 30 janvier, la nouvelle usine de rabotage de Résolu située à Senneterre (Québec), à proximité de la scierie de la Société, augmente sa production depuis quelques semaines et elle est en bonne voie de fonctionner à plein rendement. Après un processus de construction qui a duré deux ans, l’usine a commencé à fonctionner au début de novembre. Avec une vitesse moyenne dépassant 40 000 pieds-planche par heure, l’installation sera en mesure de traiter 275 millions de pieds-planche de bois d’œuvre par année. L’investissement de 45 M$ dans les installations de Senneterre optimisera l’approvisionnement en fibre de Résolu, il améliorera l’efficacité globale de la scierie, il réduira les coûts de production de nos activités en Abitibi et il nous aidera à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. De plus, nous nous assurerons que chaque arbre est utilisé de façon optimale.

L’usine de rabotage constitue un utile complément aux activités actuelles de la Société en Abitibi. Auparavant, la plus grande partie du bois qui était récolté et scié dans la région était transporté par camion jusqu’aux établissements de Résolu dans d’autres régions du Québec en vue du traitement. Dorénavant, le bois récolté localement pourra être scié, séché et raboté à Senneterre, ce qui simplifiera de beaucoup le processus et réduira de façon marquée les émissions de gaz à effet de serre. De plus, la centrale thermique voisine transforme l’écorce en électricité.

La nouvelle installation permettra d’accroître la capacité de rabotage à la scierie de Senneterre, mais cette amélioration de l’efficacité aura pour effet de diminuer le nombre de postes nécessaires à l’exploitation de l’usine de rabotage. Les membres du personnel qui étaient affectés à l’ancienne raboteuse seront mutés à des postes nouvellement créés à la scierie de manière à augmenter sa production et à maintenir l’effectif total au nombre de 153. La nouvelle usine de rabotage a une incidence majeure sur l’économie locale, une vaste majorité (90 %) des ingénieurs civils, des fournisseurs d’équipement et des travailleurs affectés aux travaux de construction étant du Québec. Hardy Construction, de la municipalité voisine d’Amos, et Promec, de Rouyn-Noranda, ont joué un rôle de premier plan dans le processus, tout comme 16 autres entreprises de la province.

Pierre-Luc Bluteau, directeur principal, Ingénierie, Produits du bois, a souligné l’apport important de ses collègues dans la concrétisation de ce projet. « Il y a des gens qui y ont mis tout leur cœur, a-t-il déclaré. Ce sont les efforts des équipes responsables du projet et des exploitations qui ont fait toute la différence. »